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5140lady_in_a_red_dress.JPGdans mon p'tit recoin de l'internet où j'y présente ma vie et tout ce que j'aime, comme l'écriture et surtout la littérature de science-fiction et de fantastique. Ici je résume surtout mes lectures pour ne pas oublier et aussi pour faire découvrir des œuvres méconnues. Bonne visite !

 
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Le Bon Vieux Temps

25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 23:41

nightshimmer.jpg
Une grosse brebis dans un coin,
Un bébé souris dans l'autre,
Un mouton dans un cendrier,
Et un matou dans la gorge.
Un sourire contagieux,
Un soupçon de gêne,
Une faiblesse de l'esprit,
Un désarroi dans le regard,
Une sorte de honte,
Un manque de courage,
Et un quartier de peur dans le coeur.

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 19:22

sf_sovietique_1972.jpg

Je viens de terminer cette anthologie de la science-fiction soviétique éditée en 1972 dans la Collection Marabout SF N° 414.  L'anthologie est composée de 8 histoires écrit par 7 auteurs différents (ou groupe d'auteurs). Dans l'ensemble, j'ai trouvé ce recueil un peu fade et décousue. Également, l'anthologie n'est pas  équilibrée, dans le sens où on y retrouve un récit de moins de 5 pages et un autre de 50 pages. Certaines histoires m'ont laissé sur ma faim (Victimes de la bioélectronique), alors que d'autres m'ennuyaient à mourir (Le grand C.I.D., Le cône blanc de l'Alaide). Parmi les récits, Le lotus d'or serait davantage à sa place selon moi dans une anthologie fantastique, car il a plutôt un côté légende ou «histoire au coin du feu». L'histoire Rien d'extraordinaire n'a, comme son nom l'indique, rien d'extraordinaire. L'idée la plus loufoque, je l'ai trouvé dans Le procès du Tantalus.  En bref, des hommes de science emprisonnent l'ensemble des bactéries et virus de la Terre dans de véritables prisons de verre. Lorsque le Tantalus, bactérie qui était cachée depuis longtemps, commence à faire des ravages, les scientifiques décident d'y faire un procès. La question est la suivante: le Tantalus est-il nocif ou profitable à l'espèce humaine ?

Finalement, le récit le plus long, soit La ballade des étoiles, est celui que j'ai préféré et de loin le plus abouti. Le texte est bien écrit, il est teinté de philosophie, de jolies phrases et de matière à penser. L'histoire est divisé en trois parties, la première d'entre elles je l'ai trouvé affreusement longue, je n'ai commencé qu'à voir le potentiel du texte qu'à la deuxième. Donc, c'est le récit d'un sculpteur qui doit créer un oeuvre d'art en l'honneur de la découverte des premiers êtres doués de raison depuis la conquête spatiale de l'espèce humaine. Le sculpteur écoute donc le récit du  découvreur de la nouvelle espèce, qui habite sur une planète orbitant autour de l'étoile double de Sirius. Le nouveau peuple est pacifique, translucide et intelligent. Ils sont également passif et davantage évolué spirituellement que technologiquement. Tandis que leur environnement ressemble à celui du film Avatar, surtout du point de vue de la flore : «...le sol était lui-même lumineux, d'une couleur jaune verdâtre, et mes pas y laissaient une empreinte visible.».

Les auteurs en bons communistes ne manquent pas de souligner l'importance du travail collectif pour amener la civilisation à des progrès technologiques et scientifiques : «C'est l'esprit du travail devenu nécessaire comme l'air et désiré comme l'amour.». L'histoire se termine sur une note qui reflète bien les envies fantasmatiques des Russes de l'époque : «C'était au temps où les hommes comprirent une vérité toute simple : ce n'est ni la Terre, ni le Système Solaire, mais le Monde Stellaire sans bornes qui leur appartient.». L'impérialisme dans toute sa splandeur, mais hypocrite dissimulé derrière le désir d'aider un nouveau peuple. En contrepartie, les auteurs déplorent tout le long de l'histoire l'ethnocentrisme des êtres humains : «Mais nous sommes habitués - mauvaise habitude d'ailleurs - à tout ramener à nous. Nous, nous représentons les habitants des autres planètes soit comme notre passé, soit comme notre avenir. Ça n'a pas de sens. Là où ces conditions d'existence sont autres, tout est différent.»

Lien :
icons6658877 Les meilleures histoires de science-fiction soviétique sur Noosfere.

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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 15:35

marginal-09b


Un seau d'air (Frizt LIEBER): Narrer par un enfant, cette histoire traite d'un sujet quand même intéressant : l'impact de l'exclusion social au sens le plus extrême. L'humanité étant presque entièrement disparue suite au changement d'orbite de la Terre qui ne tourne plus autour du soleil, mais autour d'un astre errant noir très dense qui capture la planète terre en passant près de celle-ci. Donc, une famille croit être la dernière à habiter sur la Terre lorsque enfin il rencontre d'autres humains qui habitent dans une la ville souterraine de Los Alamos. Une question se pose alors : les suivre pour changer de vie et intégrer la société ou bien continuer de survivre sans être obligé de faire les efforts pour changer de comportements afin d'entrer dans la société humaine et surtout de ce sentir accepter par celle-ci. C'est une question intéressante, mais abordé superficiellement par l'auteur. Il ne fait qu'effleurer le sujet et les pensées des personnages du récit ne sont pas du tout développées. En fait, le récit tient davantage de la description d'un état plutôt que de la possibilité de son changement.

Le livre (Michael SHAARA): Que serait notre monde, notre vie, nos pensés, nos coutumes, etc, si nous avions vécu sous un ciel noir sans étoiles la nuit ? Serions-nous moins intelligents, nos pensées philosophiques moins avancées ? Connaîtrions-nous l'art (littérature, architecture, peinture, etc.) ? Ce récit donne une réponse qui ne me convainc pas du tout, c'est-à-dire que l'auteur voit les êtres humains comme des créatures sans volonté, ni réflexions, qui agissent comme des automates, qui n'ont pas le goût de modifier leurs environnement, qui n'ont aucune curiosité face aux nouveautés. Et l'histoire se termine sur les astronautes qui ont découvert ce peuple et qui se questionnent sur ce qui va se produire lorsque ces êtres humains verront les premières étoiles. Malheureusement, on ne le saura jamais.

Problème sur Balak (Roger DEE): Dès le début, j'ai compris quelle était la solution aux problèmes des astronautes débarqués sur Balak. Et le pire c'est que le narrateur "donne sa main à couper" si on arrive à découvrir comment ils sont arrivés à sortir de leur pétrin !

Le jardin du vide (Poul ANDERSON): Mon histoire préférée dans ce recueil, malgré les descriptions interminables et répétitives. En bref, c'est l'histoire de l'osmose extrême entre un monde végétal (en fait un jardin poussant sur un astéroïde) et des êtres humains. Le récit fournit une explication sur comment deux genres d'espèces différentes peuvent se modifier (comportement, alimentation, etc.) pour permettre la survie de l'autre, car l'autre est nécessaire à sa propre croissance et longévité. On voit souvent ce genre de cohabitation d'espèces différentes sur terre, ce n'est pas un fait nouveau, mais c'est très intéressant.

« Vous avez raison, je suis vieux. Il devrait y avoir une race de jardinniers humains ici, pour continuer. Le jardin pousse toujours, évolue toujours. Il a besoin d'hommes, et il les récompense d'une manière que vous ne pouvez imaginer. Est-ce que - est-ce que vous accepteriez de rester ici, et d'avoir des enfants, aussi ? » (p.117)


Le mal du pays (Lyn VENABLE):
Quelles seraient les conséquences d'un voyage de plusieurs années, voire de dizaines d'années, dans l'espace ? Et surtout comment se passerait notre retour sur la Terre ? La réponse donnée est minimale, mais intéressante, un peu angoissante. Toutefois, je ne la trouve pas plausible, je n'y crois pas, car mon opinion est que l'être humain s'adapte à tout et que surtout notre corps n'oubli pas comment il a déjà vécu.

Le sens du merveilleux (Milton LESSER):
J'ai beaucoup aimé ce récit, où la curiosité et l'intuition d'un homme l'emporte sur le conformisme. L'individualité prend le dessus sur la collectivité. La fin du récit ressemble au début de la genèse.

Le vent qui soufflait entre les mondes (Lester DEL REY):
Je n'ai pas terminé de lire cette nouvelle, à quel point je la trouvais ennuyante. Pourtant j'ai essayé de m'y concentrer, car c'est rare que je ne termine pas une histoire, mais cette fois-ci j'en n'ai été incapable. Ennuyante, c'est tout ce que j'ai à dire.

Lien:
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Marginal N °9, sur Noosfere

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 13:57

plumes encre

 

J'ai fait de l'insomnie toute la semaine, en raison d'environ 3 heures de sommeil par nuit. Hier soir, je me suis couchée à 3h00 am et je me suis réveillée aux allentours de 6h30 avec des coups de feux d'artifices. Habitée en face du Parc-Lafontaine, c'est cool, c'est beau et c'est relax. Mais il y a toujours des bizarres qui traînent autour, des personnes qui boivent trop et qui profitent d'être en périphérie du parc pour hurler comme des loups. Bref, je dors mal, souvent à cause des fêtards, ça crie, ça chante, ça gueule, etc. Enfin, je ne suis pas en très bonne forme aujourd'hui, mon boulot est stressant, j'ai une migraine, je suis fatiguée, il pleut et j'ai faim.

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