30 mars 2010
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C'est en rêve que je me suis aperçue,
Errant dans les landes des vertes prairies.
Au loin, une citadelle de verre,
Et près, un ruisseau d'eau douce,
La citadelle s'est transformée en coupe,
L'eau du ruisseau en vin.
Ô enivrement !
Le rouge de mes lèvres est devenu pétales de roses,
Et les roses de leurs épines, ont percé ma peau.
Des gouttes de sang se sont échappés,
À vous enfin la voluptueuse liberté !
Dans l'herbe haute, le visage caché sous un masque de plumes,
Le corps vêtu d'une robe de soie de la couleur de mes larmes.
J'ai regardé le firmament, j'y ai vu un dragon grandir,
Aux écailles bleus, aux yeux jaunes comme l'or,
Il a laissé tomber un diamant que j'ai rattrapé.
Dans ma paume, il s'est transformé en fée.
Que désires-tu jeune fille, m'a t'elle demandé.
Et simplement j'ai répondu : La présence de mon bien-aimé.
Par Sun°
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dans
Mes poèmes
28 mars 2010
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12:10
©Werol
Par une froide nuit,
Entre le temps des brumes et de la rosée,
Des chants et des bruissements,
Une Ombre voilée veloutée,
Sans trace, ni effluve, ni son,
Se lève entre les arbres voûtés,
Tel des mendiants enracinés,
Au milieu de rayons de lunes, d’ailes de nocturnes,
La bravoure d’un cavalier passant.
Solitaire au cœur fier, à l’âme de fer,
Sur son destrier galopant sur une terre argileuse,
Terre de sang et de prières sans dieux, hideuse,
Des yeux percent l’aurore sonore,
Un peuple sauvage tari de morts,
La longue nuit du guerrier s’achève,
Sur les notes d’immenses creux,
Territoire naguère prospère, paysans aux fers,
Des tombes creusées par ses aïeux,
Le cavalier errant poursuit dans la forêt,
La quête sur son chemin, d’un songe défait.
Par Sun°
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Mes poèmes
27 mars 2010
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Sun°
Dans notre monde, il y a une démarcation floue entre le côté obscur et le côté éclairé. Souvent la lumière l'emporte, tandis que les ombres s'écartent. Et le champignons est au centre, à
la frontière de ces deux univers. Il frôle le versant obscur, penche vers celui-ci, comme si une force sournoise l'y poussait, une sorte de vent venu du nord.. Et en avant plan, on
découvre un frêle observateur, une tige dépourvue de feuilles. Elle dresse son ombre coquasse par inadvertance, elle est prit sur le fait. Je l'entends chuchoter «oups!», mais c'est trop tard.
Pourtant, elle ne voulait que passer.
Par Sun°
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Nature en folie
27 mars 2010
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Les étoiles du matin n’ont pas la célébrité de celles du soir ; elles vivent dans l’ombre des rayons du soleil. Elles s’évanouissent au contact de la lumière flamboyante de la plus illustre de leur
semblable. Être près d’une Star, c’est accepter de disparaître le temps de son Show.
Mais une fois celle-ci endormie, la nuit est toute à elles. Être second, c’est apprendre à partager, c’est pour cette raison que la nuit, des milliers d’étoiles illuminent les cieux. Au matin, la
diva se lève, mais elle est seule, trop enveloppée de ses propres lueurs, elle ne remarque pas à quel point elle est seule dans le ciel.
Sun°
Par Sun°
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Musardises
dans mon p'tit recoin de l'internet où j'y présente ma vie et tout ce que j'aime, comme l'écriture et surtout la littérature de science-fiction et de fantastique. Ici je résume surtout mes lectures pour ne pas oublier et aussi pour faire découvrir des œuvres méconnues. Bonne visite !
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