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5140lady_in_a_red_dress.JPGdans mon p'tit recoin de l'internet où j'y présente ma vie et tout ce que j'aime, comme l'écriture et surtout la littérature de science-fiction et de fantastique. Ici je résume surtout mes lectures pour ne pas oublier et aussi pour faire découvrir des œuvres méconnues. Bonne visite !

 
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Le Bon Vieux Temps

22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 19:26

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Voici le premier numéro du magazine Univers (J'ai lu, N°598). Si vous voulez en savoir davantage cliquez ici, un lien vers wikipedia. Univers 01 est composé de 10 nouvelles, dont l'une est un collectif de plusieurs auteurs. On retrouve également dans le magazine deux dossiers, le premier porte sur l'art et la science-fiction et le second concerne Artima.

1 - Harlan ELLISON, L'Oiseau de mort, pages 9 à 44, 8/10 Cette nouvelle c'est surtout un questionnement sur Dieu, sur la nature de notre foi et sur l'étude du mythe de la bible. «Quelle merveille, pensa l'homme, car il n'avait jamais compris, avant cela, que la Terre était sa mère. Il n'avait jamais compris, avant cela, que la Terre avait une vie propre, tout à la fois une partie de l'humanité et totalement séparée de l'humanité. Une mère qui avait sa vie à elle.»(p.20).

2 - Frederik POHL, Le Salaud, pages 45 à 52, 7/10 Un brève nouvelle sur un cauchemar qui sera peut-être un jour une réalité.

3 - Barry N. MALZBERG, Notes pour un roman sur le premier vaisseau atterrissant sur Vénus, pages 53 à 59, 5/10 Euh... ordinaire, c'est bien écrit, bien conçu, mais je ne vois pas trop en quoi c'est de la SF, à part que la destination est Vénus.

4 - Dominique DOUAY, Venceremos !, pages 60 à 81, 6/10 Un récit de voyage dans le temps, mais loin d'être fantastique et merveilleux. Le but des voyages est plutôt macabre. «Le secrétaire d'État au Bonheur Social acquiesce en silence. Il ne peut retenir un mince sourire devant l'aspect du président. Un gros insecte joufflu suant l'angoisse.»(p.73)

5 - Bob SHAW, Déflation 2001, pages 82 à 85, 7/10 Nouvelle courte, ironique et comique. Jusqu'où nous mènera l'appât du gain ?

6 - Gordon EKLUND, Moby, aussi, pages 86 à 107, 8/10 J'ai adoré lire cette nouvelle, c'est beau, drôle et émouvant. Le narrateur est une baleine qui a la capacité de lire dans les pensées des Hommes. «Ma brève petite enfance de baleineau fut une épreuve si horrible que je puis à peine en supprorter le souvenir. Le facteur clef de mes jeunes années fut un isolement absolu. J'étais seul.»(p.89).

7 - Alfred Elton VAN VOGT, Ersatz éternel, pages 108 à 113, 7/10 C'est l'histoire d'un vaisseau spatial échoué sur une planète inconnue qui réserve bien des surprises. «Quand il se fut épuisé à crier, quand sa voix ne fut plus qu'un souffle rauque, il pensa : Rien que des hallucinations ? Est-ce bien sûr ?» (p.110).

8 - Michel DEMUTH, Sur le monde penché..., pages 114 à 121, 2/10 Nouvelle ennuyeuse à mourir. Je n'ai rien compris et c'est le dernier de mes soucis.

9 - Norman SPINRAD, L'Herbe du temps, pages 122 à 131, 8/10 Bizarre histoire, j'ai relu certains passage plusieurs fois pour bien comprendre l'idée de l'auteur. Le récit raconte les conséquences de l'ingestion d'une plante extra-terrestre.

Le dernier récit de Univers 01 est un collectif intitulé Le défi de l'au-delà auquel je donnerais la note de 7/10. C'est l'histoire d'un homme qui ramasse une pierre à l'aspect étrange et qui grâce à elle sera propulsé dans un autre monde. De grands noms ont participé à l'écriture de la nouvelle, dont le plus illustre H.P. Lovecraft. L'idée de base du récit n'est pas mauvaise, mais le déroulement de l'intrigue m'a paru un peu monotone. C'est vrai que le récit devait être court, mais j'ai tout de même trouvé la fin pas assez mûri.

Liens:
icons6658877Un bref aperçu du magazine sur Wikipédia
icons6658877Univers 1 sur Noosfere

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 21:39

mort_etoiles.jpg
En cherchant sur Internet je n'ai trouvé pratiquement aucune information sur Bernard Villaret [1909- ] et son roman intitulé Mort au champ d'étoiles (Marabout SF, N°341). Le dossier Marabout à la fin du roman informe le lecteur que Villaret est un ethnologue de nationalité française ayant beaucoup voyagé. Ce bouquin est son premier roman de science-fiction, cinq autres suivront. Ayant moi-même étudié en ethnologie à l'université, je peux tout de suite écrire que l'on ressent rapidement l'influence de cette science dans ce roman de Villaret.

J'ai lu ce livre comme un récit de voyage (Villaret en écrit justement). En bref, c'est l'histoire d'un homme qui hiberne en 1970 et qui se décongèle en 2058. Jacques Seurat se réveille dans une société amaigrie. Les villes sont vides, car les hommes sont ivres de voyages dans l'espace rendus possible grâce à l'invention de la téléportation. Par ailleurs, cette civilisation du futur est régie par un gouvernement invisible : «Ainsi la France [...] est-elle devenue un véritable gouvernement de l'ombre, une "cryptocratie" qui semble dirigée par des êtres mythiques ressemblant quelque peu u terrifiant Big Brothers de "1984", qu'Orwell suspectait même de n'avoir jamais existé» p.61. Comme dans 1984 les êtres humains ont perdu le goût de l'art. Je me demande pourquoi, car je ne vois pas de raisons à renier l'art contrairement aux Hommes de 1984 qui n'ont pas le choix pour leur propre survie. «À notre époque [2063] où les beaux-arts et la littérature se sont révélés peu à peu stériles et superflus dans un monde désabusé, les seuls artistes qui nous restent sont les plombiers.» p.67.

Contrairement à 1984, les êtres humains sont désormais forcés de travailler 1 mois par année. «La grande catastrophe, ce sont les loisirs ! Admirables, lorsqu'on doit se battre pour les obtenir, ils deviennent insupportables dès qu'ils sont forcés. [...] Un individu, une société qui ne travaille pas, sont destinés à disparaître par simple désintégration interne, comme l'avait écrit, de mon temps, le philosophe Toynbee» (p.65). Donc, le peu d'êtres humains qui restent sur la pauvre vieille planète Terre (je l'imagine murmurer : enfin, y'était temps qu'ils débarrassent !) sont contraint de végéter comme des larves en mal de vivre. Mais pourquoi tout le monde déserte pour les étoiles ? C'est là le mystère qui est en passant expliqué de fond en large dans le dernier chapitre du livre. Donc, pour ceux qui n'aiment pas les points d'interrogations après avoir lu un bouquin, vous allez être contents.

Au fil de la lecture de ce roman on pressent que l'ombre d'un danger plane sur les têtes des quelques humains encore attachés à leur planète. Cette citation d'Arthur C. Clarke : «Nous devons choisir d'atteindre les étoiles, ou bien d'attendre que les étoiles nous atteignent», souvent répétée n'est qu'un avant goût de la réalité. «La race humaine, cette perpétuelle génératrice de mythes » (p.150) serait-elle surprise d'apprendre que plus petit que soi n'est pas toujours synonyme d'impuissance.

Autre citation:
«Les idées foisonnent toujours dans les décombres...» p.60

Liens:
icons6658877Critique sur Wagoo
icons6658877Sur Noosfere

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 21:34

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Un autre livre que j'ai terminé de lire, en fait c'est plutôt un recueil de nouvelles de sci-fi, mais également de fantastique. C'est un mélange de ces deux genres de littérature de l'imaginaire. Donc, j'ai lu ce livre
édité en 1970 dans la collection Marabout Sci-Fi N°362. Univers zéro et autres nouvelles a été écrit par un auteur français nommé Jacques Sternberg [1923-2006]. Si vous voulez en connaître davantage sur cet auteur marginal, je vous conseille de visiter les liens mentionnés à la fin de mon article.

Le recueil de nouvelles est divisé en trois parties soient : géométrie incertaine, géométrie impossible et géométrie passionnelle. Cette dernière est celle que j'ai
le moins aimé, elle ne contient que trois récits dont les deux premières (Le reste est silence, Marée basse) qui se ressemblent fortement. Les nouvelles écrites par Steinberg sont très originales, la chute du moins. En fait, l'auteur excelle dans l'art de maintenir le mystère jusqu'à la dernière lettre de la fin de la dernière phrase. Bref, on garde notre souffle tout au long de la lecture de la nouvelle, mais ce n'est arrivée qu'à la toute fin qu'on peut enfin se détendre et expiré.

L'auteur mêle le satirique au fantastique ; dans plusieurs nouvelles on sent une contestation de notre propre société camouflée dans un délire fantaisiste. Sternberg ne perd pas son temps à décrire le personnage principal qui est je crois bien un homme dans l'ensemble de ces nouvelles (de ce recueil du moins). Ce dernier n'est qu'un réceptacle de l'univers bizarre qui l'entoure. C'est un instrument utilisé par l'auteur pour nous décrire un monde ou une situation extraordinaire. À mes yeux, ceci à un bon et un mauvais côté, un bon car on s'attarde davantage au message de l'auteur et un mauvais car j'ai eu l'impression de
suivre toujours le même bonhomme. Évidemment, si le même personnage aurait vécu toutes les situations décrites dans ce roman, il serait depuis belle lurette enfermé à triple tour quelque part dans une prison sur une autre planète. 

«Dragouse est la mère patrie de tous les peut-être et de tous les possibles qui errent dans l'infini à la recherche d'une illusion d'optique.» (Univers zéro, p.15) 

Parmi mes nouvelles préférées du recueil : Le navigateur, Le délégué, Partir, c'est mourir un peu moins, Les conquérants et pratiquement toutes les nouvelles ou minis-textes de l'insolite (un paragraphe) de la partie intitulée géométrie de l'impossible. Parmi les minis-textes, j'ai particulièrement apprécié La ligne droite.  Finalement, je conseille à tous, surtout aux Français, de lire Sternberg, car sa magie de mêler le quotidien à l'absurde et au fantastique mérite d'être lu et connu.     

« Ce que l'on appelait l'Oeuvre de Dieu m'avait toujours laissé insensible, le pittoresque ou l'éclat de certaines coutumes me laissaient à sec dans mon ennui et les cauchemars ou les monstres ne m'avaient jamais paru plus effrayants que les ternes détails que nous réservait la réalité de tous les jours.» (Le navigateur, p. 30)   


Liens:

icons6658877Sur noosfere (liste des titres des nouvelles)
icons6658877Bio sur Le Cafard Cosmique
icons6658877Un site perso excellent sur son oeuvre et sa vie stern g03

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 12:00


Voici un autre livre que j'ai lu, très peu documenté sur Internet. L'anneau a été écrit par un auteur méconnu Gust Van Brussel [1924-] en 1969. Je l'ai lu dans la collection Marabout Science-Fiction N°542. C'est un bouquin dont l'écriture est ardu, rédigé dans un style narratif à la troisième personne. Tout au long de ma lecture j'avais l'impression de lire des articles de journaux. Tout est brièvement abordé, les évènements sont comme une suite de faits divers. je me demande que se passe t-il dans ce livre ? C'est quoi l'histoire ? C'est un suite d'intrigues politiques, où des chefs d'état se succèdent sur une terre qui ne ressemble pas du tout à celle que l'on connaît (seulement deux supers pays). En arrière plan il y a l'anneau, vestige de la Lune qui a explosé suite à d'autres sauts d'humeur de dirigeants en quête du pouvoir suprême. Dans ce bouquin chaque protagoniste cherche à tout prix à conquérir le pouvoir, la société est fortement hiérarchisée, et l'état comme tel est bouleversé. Il règne un chaos politique, un chaos social, un chaos environnemental.

«La puissance est liée à l'oppurtunisme et au hasard [...]. Celui qui est né pour l'exercer ne règnera pas forcément. De même, celui qui l'a acquise ne détiendra pas d'office. On a davantage tranché de têtes de dirigeants que l'on en a couronné.» p.96.

Dans ce monde réinventé, les humains ont colonisé Venus et ont pris contact avec les Alphiens (habitants d'une planète gravitant autour d'Alpha de Centaure). Aussi, les expériences nucléaires ont créé de nouvelles espèces vivantes, il y a également des mutants ayant des pouvoirs psychiques et un groupe de travailleurs appelé les Gris. D'un point de vu politique, il y a les conservateurs, les libéraux et les neutres. Les femmes sont pratiquement inexistantes dans le roman et leurs attributs physiques (et leur charme) supplantent leur intellect. On parle bien sûre de science-fiction mais sur un base très concrète. Les intrigues politiques sont au coeur du roman, mais l'atmosphère est chargé de bizarreries.  

L'anneau qui ceinture la Terre est comparé à un noeud coulant : « L'anneau connut alors sa pleine signification: les adeptes désiraient que le noeud coulant se refermât sur l'humanité, prélude à sa délivrance finale. » p. 154; «... pour la première fois dans l'histoire, les corbeaux tentaient de sauver le pendu en cherchant à le faire passer à travers son noeud coulant » p.159. L'anneau est la menace qui plane sur l'homme, elle représente son échec dans la résolutions des conflits, dans sa capacité à cohabiter pacifiquement avec son prochain. Il est un avertissement, l'auteur nous met en garde, on doit apprendre à résoudre les conflits sans utiliser la violence.

« L'homme se promène toujours sur le bord d'un précipice. Chaque guerre fait progresser la science à pas de géant et l'obscurantisme de la communauté pacifique la gêne dans sa progression. Chaque lutte aiguise son ingéniosité et tout repos émousse l'esprit. Malheureusement, les succès des luttes, des aventures guerrières de l'humanité vont toujours de pair avec le sacrifice de millions de vies humaines. » p.165

Lien :
icons6658877L'anneau sur Noosfere

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