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5140lady_in_a_red_dress.JPGdans mon p'tit recoin de l'internet où j'y présente ma vie et tout ce que j'aime, comme l'écriture et surtout la littérature de science-fiction et de fantastique. Ici je résume surtout mes lectures pour ne pas oublier et aussi pour faire découvrir des œuvres méconnues. Bonne visite !

 
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Le Bon Vieux Temps

20 février 2019 3 20 /02 /février /2019 09:23

 

Le volume 2 des aventures de Harry Dickson chez Marabout contient les cinq histoires suivantes :

  • La résurrection de la Gorgone
  • L'étrange lueur verte
  • Le chemin des dieux
  • Les énigmes de la maison Rules
  • La fièvre noire (erreur de titre, en fait l'histoire s'intitule La pieuvre noire)
     

Le premier récit fait référence au mythe grec de la Gorgone, cette vilaine créature qui transforme en pierre les êtres qui osent la regarder. L'intrigue tout de même compliquée met en scène le poulpe Haplopteutys ferox, un animal faisant partie du bestiaire fantastique de Jean Ray. Le poulpe sera utilisé par des personnes malfaisantes qui profiteront de ses capacités extraordinaires pour commettre des crimes odieux. « Le corps de Renders présente une particularité inconnue : plusieurs organes, comme le cœur et une partir du cerveau, sont comme pétrifiés. Comme il a été impossible de trouver les causes de ce phénomène, on est obligé de conclure à une mort naturelle. » p. 16. Dickson ne laissera pas ce crime impuni. Dans ce récit, il se déguise en riche américain, Mr. Flemmington, pour déjouer les assassins.
 

Le second récit met en scène les délires diaboliques d'une sorte de savant fou. Dickson est alors confronté à ses créations, soient des humanoïdes robotiques qui lui glacent le sang et qui suscitent en lui des émotions effroyables. On sent dans le récit que cette rencontre avec les golems métalliques chambranle fortement Dickson. Dans ce récit, le sort de Londres repose dans les mains du détective.
 

Dans le récit suivant, Lord Denverton se voit dans l'obligation, s'il ne veut pas que le malheur s'abatte sur lui, d'obéir à une clause inscrite dans le testament de l'oncle à qui il doit son immense fortune. Cette clause force l'héritier à recevoir chaque année à la même date 20 convives choisis au hasard, de les inviter à souper et de leur verser un montant d'argent. Cependant le jeune Lord n'est pas très heureux d'être obligé de se soumettre à cet exercice. C'est pour cette raison que « le potage avait été servi tiède , avec des pâtes mal cuites ; les hors-d'oeuvre étaient habillés d'une mayonnaise trop aigre. Le poisson était sans fraîcheur et les volailles, brûlées aux ailes, avaient la chair molle et saignante. On avait servi des vins d'épicerie  et du whisky sentant la pharmacie. » p.171. Harry Dickson sera l'un des convives ayant trouvé par hasard l'invitation sur un voleur.
 

Les énigmes de la maison Rules, l'avant-dernier récit de l'ouvrage, a été mon histoire préférée, puisque son but n'était pas seulement de trouver un meurtrier, mais aussi d'élucider un mystère. Gravée sur la porte d'entrée de ladite maison, le  visiteur est accueilli par cette étrange inscription :


« Chacun à son secret
Avez-vous le vôtre ?
J'ai le mien !
Je ne vous le demande pas.
Ne me demandez rien.
» (p. 254)

Évidemment, notre cher Harry Dickson révèle au grand jour, après la découverte de quelques cadavres, le secret de la maison et on réalise que celui-ci remonte à très loin dans le temps.
 

Le dernier récit, la pieuvre noire (ou la fièvre noire sur la couverture, mais notons que ce n'est pas du tout une histoire de fièvre, mais bien de pieuvre) se déroule sur un domaine où un marais fait beaucoup jaser. Les personnes qui s'en approchent disparaissent ! Certaines personnes auraient vu en surgir une sorte d'animal munie de tentacules. Harry Dickson sera amené à sonder les souterrains humides pour expliquer la présence de l'animal en ce lieu riche en folklore.

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