8 août 2010
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Les cavernes d'acier (Éditons J'ai Lu, N°404) est un roman écrit en 1954 par le talentueux et très connu Isaac Asimov [1920-1992]. C'est un livre que j'avais
commencé à lire en 2007 et que j'avais abandonné depuis. Dernièrement, j'ai recommencé ma lecture du début. C'est l'histoire d'une enquête policière qui se déroule dans la ville future de
New-York. Le thème principal, mis à part l'enquête et les robots, c'est la surpopulation humaine. En fait l'intrigue est directement liée à ce problème d'ordre internationnal. Pour avoir lu des
articles scientifiques écrit par Asimoz, je peux dire que le thème de la surpopulation prochaine de la planète est un sujet qui le préccupe particulièrement.
Ce roman donne un aperçu des 4 lois de la robotique et est un regard rationnel sur ce que pourrait devenir notre monde dans quelques centaines d'années. Pour l'histoire brute du livre, on suit
bien l'intrigue et on embarque facilement dans les théories et accusations du policier Elijah Baley. Cependant, je dois dire que dès le début de ma lecture j'ai eu la certitude de l'identité du
tueur, pour finalement penser que je me trompais en lisant les arguments de R. Daneel Olivaw, le robot-enquêteur.
J'ai l'impression que ma pensé s'est formée exactement comme Asimoz le désirait : l'instinct humain fait place au résonnement logique et infaillible du robot. Bref, en lisant les arguments du
robots j'ai aussitôt abandonné ma théorie sur le meurtrier et pourtant Elijah va nous démontrer à la fin, que nous, le lecteur sentimental, avions raison. C'est l'esprit plus intuitif de l'homme
contre le raisonnement sans faille de la machine. Mais pour résoudre un meurtre commis par l'homme, c'est-à-dire dicté par des actes irrationnels et des pensées illogiques, il fallait plus qu'un
ordinateur perfectionné, mais bien les pensées non toutes réfléchies d'une homme, certes très intelligent, mais pas infaillible. À méditer :
« La différence entre l'être humain et le robot n'est peut-être pas aussi significative que celle qui oppose l'intelligence à
la bêtise. » [R.Daneel Olivaw, p.59]
Liens :
Les Cavernes d'acier, sur Wikipedia.
Le recensement des écrits de Isaac Asimov
Par Sun°
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Lectures SF
8 août 2010
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Mes parents m'ont rendu visite ce week-end, ils m'ont donné
:
-Deux paires de soulier d'été (une bleue et une mauve)
-Un pot d'amandes au chocolat
-Deux barres de chocolat aux amandes
-Une pinte de lait de riz à la vanille
-Trois paquets de truites arc-en-ciel congelés
-Une barre de savon Karma de Lush
-Un paquet de bande épilatoire à la cire froide
-Une sachet de gélatines aux fruits acidulés (bonbons)
Ensuite, à mon travail, on m'a donné :
-Des herbes fraîches (thym, ciboulette, romarin)
-Un pot de pesto maison
-Une portion de soupe minestrom
C'est tout !
Par Sun°
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Bric-à-brac
3 août 2010
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Eden [Collection Marabout SF - 409] est un roman de science-fiction écrit en 1959 par un auteur polonais du nom de Stanislas Lem [1921-2006]. L'auteur nous raconte
l'aventure de six astronautes atterris avec un fusée sur une planète presque inconnue de ces derniers. De là découleront des mésaventures et des rencontres bizarres avec des êtres (dénommés les
doubles) qui m'ont été difficile à imaginer, tant la descritpion était trop saugrenue :
«Enfermé, comme dans une huitre jaune et gigantesque, se trouvait dans le corps retourné un peit tronc à deux bras. il se
détacha et heurta le plancher de ses doigts noduleux : il n'était pas plus grand qu'un buste d'enfant. Il pendait à des ligaments jaune pâle, et se balançait, de plus en plus lentement, jusqu'à
devenir complètement inerte.» [p.58]
En général, j'ai aimé lire ce roman, malgré que j'y trouvais souvent des incohérences. Les choix des six astronautes sont parfois pas très "professionnels", comme par exemple, le fait de choisir
de conduire la nuit les phares fermés, pour mieux profiter de la beauté du paysage. Drôle de décision quand on sait que les locaux de la planète ne sont pas très amicaux, que la faune est
imprévisible et que l'environnement physique leur est inconnu. Aussi l'auteur s'attarde sur des détails qui font sourire, comme la façon dont il lave la vaisselle.
Également, j'ai sourcillé lorsque les astronautes se sont questionnés sur l'intelligence des êtres qui vivent sur la planète, ils vont même jusqu'à prétendre qu'ils sont des attardés mentaux,
voire même des vaches : « Lui [L'être], eh bien, il se conduit comme un enfant ! Comme un enfant débile mental.
[p.145]», « Il [L'être] entend la voix et il réagit à la voix. C'est une chose que je discerne mal... Il est comme une vache, il est peureux, timide, et
pourtant, c'est de tels individus qui composent toute cette société.» [p.146].
Finalement, ce que j'ai davantage apprécié c'est le caractère insolite de l'expédition des astronautes, l'auteur n'a pas manqué d'imagination et il a été capable de garder cette frontière entre
le Nous et l'Autre. Bref, cela fait changement de lire un roman de sci-fi qui ne se déroule pas sur une planète semblable à la terre, avec des êtres humanoïdes qui parlent par
miracle la même langue que nous !
Liens:
Stanislas Lem sur Wikipedia
Une excellente critique sur le blog bibliotheca
Par Sun°
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Lectures SF
25 juillet 2010
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Ainsi sera t-il [Collection Marabout SF - 381] est un livre écrit par Harlan Ellison [1934-] qui comprend sept nouvelles. Les thèmes abordés sont d'une grande originalité, voire très
bizarre et farfelue. Tellement que, je perdais fréquemment le fil des histoires, certaines étaient trop loufoques, complètement hors du réel. L'écriture est poétique, un peu trop descriptive. Ma
nouvelle préférée est celle intitulée Oeil-de-Magie.
Cette nouvelle raconte l'histoire d'une créature dénommée Oeil-de-Magie qui habite dans un lieu obscure. Elle est la dernière représentante de son espèce et elle est très vieille. Un jour, elle
commence à percevoir des signes et des présages qui l'a force à quitter l'endroit où elle vit depuis le début des temps. En fait, elle reçoit le message d'un ancien maître qui lui donne un
mission ultime. La créature commence donc un périple dans un paysage sombre et lugubre à califourchon sur un rat géant et apportant avec elle un sac de crânes humains. Le récit se déroule dans un
monde où l'humanité est à l'agonie et où tout n'est que désolation. Même les oiseaux meurent en plein ciel et tombent du ciel comme des roches : « Jusqu'à ce que, exténués, ils [Les oiseaux] mourussent, tombant du ciel, non comme de la manne, mais tels des
déchets » [p.130-131]. Arrivée à destination, dans une ville dont les rues sont jalonnées de cadavres et de mourrants, elle dépose son sac de crânes et se met à pleurer. «
D'une tristesse infinie. Il [Oeil-de-Magie] pleurait. Il pleurait sur les fantômes de ces créatures à cheveux, il pleurait sur le sort des
hommes. Il pleurait l'Homme. Chaque homme. L'homme qui s'était détruit de façon aussi absurde, aussi définitive » [p.136].
Donc ça vous donne un peu le ton de ce livre, c'est philosophique, engagé, critique de la société, mais tout ça dans des circonstances et des mondes imaginaires vraiment déconnectés. C'est un
autre point positif pour ce livre écrit dans un style proche de la poésie.
Liens:
Harlan Ellison sur Wikipedia
Biographie de Harlan Ellison
Par Sun°
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dans
Lectures SF