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5140lady_in_a_red_dress.JPGdans mon p'tit recoin de l'internet où j'y présente ma vie et tout ce que j'aime, comme l'écriture et surtout la littérature de science-fiction et de fantastique. Ici je résume surtout mes lectures pour ne pas oublier et aussi pour faire découvrir des œuvres méconnues. Bonne visite !

 
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Le Bon Vieux Temps

28 août 2018 2 28 /08 /août /2018 10:12

Aujourd'hui je m'attaque à un classique, ce n'est pas l'exercice que je préfère, car partout on trouve des critiques et des analyses les concernant. Bref, tout a déjà été dit, je ne vais rien vous apprendre malheureusement...  Comme d'habitude, je ne vais lire aucune critique ou analyse que l'on trouve sur le Web, enfin de ne pas être influencé par les Autres. Ce livre a été lu par plusieurs personnes, même par certaines qui n'aiment pas particulièrement la SF/Fantastique, car il est dans la catégorie des «populaires». Il a été édité et adapté (cinéma, BD, théâtre, télévision, etc.) un nombre impressionnant de fois, et ce, depuis sa parution en 1886. La nouvelle titre est suivie du récit, Le diable dans la bouteille. Le livre se termine sur un dossier marabout concernant l'auteur et son œuvre.


L'histoire commence par une ballade entre amis, M. Utterson et M. Enfield, dans les rues de Londres. Pendant la promenade, Enfield aperçoit une vieille bâtisse, celle-ci lui fait penser à une anecdote qu'il se met à raconter à M. Utterson. L'histoire concerne un homme abominable, un dénommé M. Hyde, qui a été aperçu en train de piétiner une fillette tard dans la nuit il y longtemps de cela. Cet homme, M. Utterson sait de qui il s'agit, étant un ami du bon Docteur Dr. Jekyll, il a vu le nom de M. Hyde figuré sur le son testament du docteur, car il est son avoué, son notaire.


M. Utterson sera dégoûté de l'apparence de M. Hyde, « ...cet être semble à peine humain. On dirait un homme des cavernes, une sorte de pithécanthrope !  À moins qu'il s'agisse là simplement d'un corps normal habité par une âme satanique...» (p.25-26). La curiosité et la bonté du notaire l'amèneront à ne pas s'occuper de ses affaires, il partira donc à la chasse de Hyde dans le but de sauver son ami le Dr. Jekyll  des griffes de l'affreux petit homme. Ce classique est une nouvelle, il ne s'y passe pas grandes péripéties, sauf un meurtre, qui amènera à la chute du Docteur Jekyll. Les deux derniers chapitres, c'est la lecture des documents remis à Utterson par le Dr. Jekyll et par un de leur ami commun, Lanyon. Ces documents répondent à toutes nos questions et ne laissent pas de place à l'interprétation.


Ainsi, on apprend que le Dr. Jekyll avait, comme tout être humain, des idées de vices et de luxures que sa morale et son éducation empêchaient de satisfaire. Ainsi par l'entremise de drogue, il a tenté une expérience provoquant le dédoublement de sa personnalité. « La drogue n'agissait pas dans un sens déterminé; elle n'était, par elle-même, ni diabolique ni divine ; elle ne faisait qu'ébranler les portes de la geôle où nos dispositions natives sont enfermées. » (p. 102) Ainsi, dans ce corps coexistait deux personnalités, soit l'une correspondant au Dr. Jekyll et l'autre à M. Hyde. Ce dernier assouvissait dans la violence et la sauvagerie ses bas instincts, faisant ainsi tomber toute morale et compassion. « Toutes les fois que je rentrais  de ces orgies nocturnes, je m'étonnais prodigieusement de ma dépravation temporaire. Cet incube que je faisais sortir de moi-même et que j'envoyais satisfaire tous ses instincts était un être foncièrement méchant et perfide. » (p.104).  Mais la conscience du Dr. Jekyll est sauve, car celui qui commet les actes barbares est M. Hyde, c'est ainsi qu'il se déculpabilise des abominations commises par son double durant la nuit. Il se désolidarise de cet être qui fait partie de lui, son côté obscur extrême. En même temps, il en est fier, enfin il peut se détourner de ses études ennuyantes et assouvir toutes ses envies culpabilisantes.


Évidemment, toute bonne chose à une fin, M. Hyde prendra de plus en plus le dessus sur la vraie personnalité du Dr. Jekyll. Celui-ci commence de plus en plus à le craindre, qui plus est leurs deux personnalités tendent à se diviser complètement. Il ne reste plus que le suicide pour mettre fin à cette expérience diabolique qui a mal tourné. Un autre savant fou mené à sa perte à cause d'expériences contre nature. 

J'ai apprécié lire l'histoire, l'idée de base est excellente, mais comme tout le monde, vu que je connaissais la fin, celle-ci a eu moins d'impact que si je ne l'avais pas connue. Aussi, je trouve le récit trop court, j'aurais aimé plus de détails sur les escapades nocturnes de M. Hyde et moins de documents écrits à la fin. Cette histoire n'est pas un chef d’œuvre d'écriture, sa valeur passe plutôt par l'idée générale, c'est-à-dire la lutte entre le bien et le mal qui sévit entre chaque être humain. Pour la plupart d'entre nous, cette lutte mène heureusement à un équilibre.

La seconde partie du livre est dédiée à la nouvelle, Le diable dans la bouteille (1891). C'est l'histoire d'un marin nommé Keawe. Pendant qu'il fait halte à la baie de San Francisco, il en profite pour se promener parmi les riches maisons cossues qu'il admire. À une fenêtre d'une coquette petite maison, il aperçoit un homme mélancolique. Celui-ci lui fait signe de s'approcher et se propose de lui faire visiter sa demeure. Évidemment, Keawe accepte, car son plus profond souhait est d'acquérir une maison richement décorée à Hawaï. L'homme de la maison ne prend pas de temps pour lui proposer un marché, il possède une bouteille dans laquelle est enfermé un diable et contre cinquante dollars il est prêt à la lui vendre. En effet, la créature de l'enfer réalise tous les souhaits de son possesseur, et ce, sans le moindre scrupule. Ainsi, Keawe obtiendra sa maison après le décès de deux membres de sa famille. Puis il rencontre l'amour, une jeune femme généreuse, amoureuse de la vie. Après bien des soucis, ils finiront par vivre heureux.

Cette histoire fantastique est un conte où les merveilles se mêlent aux maléfices. L'amour, le vrai, y tient une place importante et permet de triompher des pires épreuves qu'apportent la vie. Stevenson est un excellent conteur, il nous fait rêver tout en nous mettant en garde contre les bonheurs trop facilement acquis.  

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