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5140lady_in_a_red_dress.JPGdans mon p'tit recoin de l'internet où j'y présente ma vie et tout ce que j'aime, comme l'écriture et surtout la littérature de science-fiction et de fantastique. Ici je résume surtout mes lectures pour ne pas oublier et aussi pour faire découvrir des œuvres méconnues. Bonne visite !

 
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Le Bon Vieux Temps

27 février 2018 2 27 /02 /février /2018 06:57

 

1 - Cordwainer SMITH, Boulevard Alpha Ralpha (Alpha Ralpha Boulevard), 7/10, Dans un avenir post-apocalyptique, on assiste à un changement dans la société : la fin de la perfection. La perfection c'est l'absence de toute maladie, une vie extrêmement longue, déterminée et prévisible et la répétition des mêmes tâches sécuritaires et ennuyantes. Dans ce monde de perfection, il n'y a pas de place pour la surprise, tout est connu d'avance. « Je savais maintenant que tout pouvait arriver. Les dispositifs de sécurité avaient été fermés. Les maladies étaient libérées. Avec de l'espoir, de la chance et de l'amour, je pouvais vivre mille ans. Ou je pouvais mourir demain. J'étais libre. » p.8. L'histoire raconte l'adaptation des personnages à cette nouvelle vie, mais les habitudes ont la vie dure.

2 - Harry HARRISON, Planète de survivance (Survival planet), 6/10, un équipage se rend sur une planète pour enquêter sur les raisons qui ont poussé leurs anciens ennemis, les esclavagistes, à s'intéresser à cet astre en particulier.

3 - Doug MORRISSEY, Nouvelle lune (New moon), 8.5/10, Un vaisseau spatial est heurté par un météorite, ce qui a pour conséquence de devancer le réveil des membres de l'équipage endormis pour un long voyage. Ceux-ci se réveillent confus et amnésiques dans leur vaisseau délabré. Ils lutteront alors autant qu'ils le peuvent avec le peu de connaissances qu'ils se rappellent, pour sauver leur vaisseau et leur peau. La fin est surprenante.

4 - Miriam Allen DEFORD, La Cage (The cage), 8/10, Une classique histoire d'insectes intelligents qui réussissent à s'échapper de leur cage à cause des décisions du savant fou qui les a découverts. Vont-ils remplacer la race humaine ?

5 - James Graham BALLARD, Le Vinci disparu (The Lost Leonardo), 7/10, Un tableau peint par De Vinci et représentant la crucifixion de Jésus est volé par un homme mystérieux. Les enquêteurs réalisent que cet homme a volé plusieurs tableaux de même type au cours de l'histoire, et ce dans le but de repeindre l'expression de l'un des personnages qui assiste à la crucifixion.

6 - Claude-François CHEINISSE, Le Vieux, 8/10, un homme se promène de port en port et rencontre un vieil homme qui semble être âgé de plus de 100 ans. Cette histoire comme la précédente font référence au mythe du juif errant.

7 - Jean CASSOU, Guérir de la mort, 7/10, Un jeune homme est tyrannisé entre ses deux amours. La première est une vedette très désirée et appréciée des hommes, la seconde plus simple habite avec sa grand-mère et sert du thé. Par contre, cette dernière semble posséder des capacités extraordinaires.

Revue des livres

Revue des films

Chronique : Du vampirisme comme un des beaux-arts

Courrier :  Le courrier contient deux lettres, dans l'une d'elles un lecteur vient à la défense de Bradbury qui a été démoli par Moskowitz dans l'un des numéros précédents (voir mon dernier article Fiction n°123). Le lecteur mentionne aussi les noms de Gérard Klein et de Luc Vigan, deux écrivains de S-F, qui ont également participé aux critiques contre Bradbury. Ce lecteur est très vif et ne se gêne par pour exprimer sa pensée. J'ai trouvé cette vieille lettre vraiment intéressante, car elle est la preuve qu'il existait dans le monde littéraire de ce temps-là un débat sur la qualité des oeuvres de Bradbury. Mais si je comprends bien, ces écrivains ne critiquaient pas seulement son écriture, mais aussi sa personnalité: «...on s'aperçoit qu'ils [Klein et Vigan] n'ont rien compris à sa personnalité. Ils ont l'air de prouver que Bradbury est un « gai luron », un plaisantin même, un bon buveur, alors que justement [...] ces signes extérieurs ne sont qu'une façade qui cache la vraie personnalité, la profonde : rêveuse, nostalgique, humaine, sensible.» p.158-159. Vendue à Bradbury, je ne peux que me joindre à ce courageux lecteur (sûrement décédé aujourd'hui). 

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